les peintres de la vallée de la marne
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Peintre pointilliste et graveur français post-impressionniste (1881 Bruyères-et-Montbérault, Aisne -1958 Romeny-sur-Marne, Aisne)
Fils unique, son père était receveur des impôts successivement à Bruyères-et-Montbérault, Gandelu, Charly-sur-Marne et Meaux, son dernier poste. Sous la forte pression de son père, Fernand devient fonctionnaire tout d’abord comme rédacteur au Ministère de l’Intérieur, puis au Service d’Hygiène et des Eaux minérales, puis comme chef de bureau aux Régions libérées et enfin comme chef du personnel aux Finances. [1] [2]
Parallèlement, il n’a cessé de peindre et de graver.
Elève de Jacques Emile Blanche, portraitiste mondain qu’il quitta rapidement, il prit comme maître Henri Martin, le peintre "officiel" et "acceptable" du pointillisme.
Il épousa Hélène Chérier, fille de Meudon qui passait ses vacances à Charly-sur-Marne, et tous deux habitèrent Paris à partir de l’année 1907.
En août 1914, il est mobilisé dans son bataillon d'artillerie à Laon, mais en raison de sa petite taille et de sa mauvaise vue, il est muté à Paris dans un service télégraphique.
Après la première Bataille de la Marne, à chaque permission, il se rendra entre Lagny et Meaux pour peindre les ruines des villages de la vallée de la Marne, souvent accompagné de son épouse et de leur petite fille Régine (dite "Ginette"). Les critiques de cette époque, tel son ami le poète Léon Bocquet, le surnommeront « le peintre des régions dévastées ».
La guerre terminée, peintre et graveur confirmé, il est attiré par les forêts aux environs de Paris, notamment à Meudon, Viroflay, Clamart, Meudon... et devint ainsi le spécialiste incontesté des arbres en fleurs et de la splendeur printannière. Tour à tour illustrateur de magazines poétiques et musicaux, violoncelliste - il joua dans l'orchestre parisien de Casadesus ! - conférencier, poète, comédien, critique d'art, restaurateur de peintures, fin gourmet et pêcheur à la ligne (occupation qu'il partageait parfois avec Montézin sur les bords du Loing), la peinture et la gravure sont demeurées les plus grandes passions de sa vie. Ami de beaucoup de peintres tels Eugène Buland, Gustave Valérian, Pierre Ladureau, Dunoyer de Segonzac, Montézin et Le Sidaner, il est apparu à plusieurs occasions au Salon de Lagny avec Edouard Cortès, Alexandre Jacob et Montézin.
Il était membre du « Salon des Artistes français » (il y obtint la médaille d'or dans la section Gravure), de « la Société Nationale des Beaux-arts" et du "Salon d'Hiver », ainsi que du « Comité des Aquafortistes français »... Peintre qui revendiquait haut et fort son régionalisme, il fut un membre très actif de la société historique et archéologique de Château-Thierry, la ville de Jean de La Fontaine, où il fit venir le "Prince des poètes", Paul Fort... En 1994, une rétrospective de son oeuvre fut réalisée par le Musée Bossuet de Meaux qui remit l'artiste à sa juste place, celle d'un post-impressionniste parmi les plus beaux imagiers de la Vallée de la Marne, comme en témoigne aujourd'hui le catalogue édité à cette occasion
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