Basse Normandie
Département de l'Orne
Villages du Perche Ornais - Orne
    A l'est du département, s'étire la partie ornaise de l'ancienne province du Perche, d'où sont partis de nombreux émigrants pour fonder la Canada français. La vue s'étend sur de somptueux paysages, de remarquables chênaies hêtraies aux arbres séculaires, de douces collines et de grasses prairies.
    La vallée de l'Huisne et ses affluents, richement peuplés en truites et ombres, offrent un réel paradis pour les pêcheurs. Nobles logis élevés à la Renaissance, les manoirs émaillent les campagnes.

Céton
Ceton (Photo François Renier) : au coeur du Perche, il s'agit d'une belle cité médiévale connue dès le moyen âge, comme en témoignent notamment de belles maisons anciennes aux façades ornées de sculptures et une fontaine aux lépreux. De l'ancien prieuré, le visiteur reconnaîtra le presbytère et la chapelle représentée aujourd'hui par l'imposante église paroissiale St Pierre aux Liens. Le clocher roman est d'origine, elle présente une nef gothique et un choeur typique de l'architecture du XIIIe siècle. Il faut encore découvrir dans ce village le beau lavoir coiffé d'un toit de tuile à deux pentes et reposant sur de fines colonnes de fonte, ainsi que le bel hôtel de ville installé dans une belle demeure du XVe siècle.

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Monceau au perche

Monceaux au Perche (Photo André Zella) : en plein coeur du Perche, ce petit village si représentatif de la région se cache à l'orée de l'antique forêt de Réno-Valdieu et au confluent de deux jolies rivières, la Commeauche et la Jambée. Deux charmants manoirs ont été bâtis dans ce village au XVIe siècle : celui de Pontgirard a recouvré son attrait de jadis grâce à l'actuel propriétaire qui a réaménagé de ravissants jardins derrière le mur d'enceinte. Le village lui-même constitue un modèle d'harmonie. Tracée sur le faîte arrondi d'un monticule, son unique rue est bordée de maisons aux façades ocre clair et aux toits de tuiles brun-rouge. Au centre, l'église paroissiale est dédiée à St Jean Baptiste. Entourée d'un humble cimetière, elle a gardé de sa fondation au XIIe siècle un portail roman, des ouvertures en plein cintre et une abside en cul de four, qu'un délicat vitrail renaissance est venu ensuite éclairer.