Région Bretagne
Département du Finistère
Préfecture: Quimper
Sous préfecture: Brest,Châteaulin et Morlaix
Villages du pays de Poher
Ce pays qui empiète sur la région du Finistère Centrale est dominée par les Monts d'Arrée, colonne vertébrale des plus vieilles montagnes du monde. C'est ici que les dinosaures ont la carapace en grès recouverte de bruyère et d'ajoncs et transpercée par des épines dorsales de schistes.Parfois, une brume surnaturelle enveloppe le marais tourbeux où les plus téméraires pousseront la porte de l'enfer jusqu'aux Montagnes Noires.

Chateauneuf du Faou (Photo Own Herby sur http://commons.wikimedia.org) : la ville doit son nom au château construit en surplomb de l’Aulne, dont il ne reste que quelques ruines. Les hêtres qui poussent le long du cours d’eau sont sans doute à l’origine du mot faou, puisque en breton, cette essence d’arbre se dit “fhao”. Les rives calmes de la rivière sont un paradis pour les pêcheurs et les marcheurs. Ces paysages ont inspiré le peintre Paul Sérusier, disciple de Gauguin, venu s’établir dans la ville au début du siècle. En centre ville, plusieurs calvaires, croix et fontaines soulignent l’importance de la foi bretonne.

Botmeur (Photo H. Lagadec) : adossé aux contreforts du Ménez Kador, le village surplombe le lac et le marais du Yeun. Ancien village de paysans maquignons chiffonniers, il est constitué d'une seule rue qui lézarde au milieu de belles maisons de schiste et de granit et d'une petite église à flanc de colline. Datant de 1909, celle-ci combine néo-roman et architecture régionale.

Plounéour Ménez : au pied des monts d'Arrée, d'anciennes maisons de tisserands et l'entrée de l'enclos de l'église témoignent de l'aisance engendrée par le commerce du lin aux XVIIe-XVIIIe siècles. Dans l'église St Yves rebâtie au XVIIe siècle, la chaire sculptée représente les évangélistes, le sacrifice d'Abraham, le reniement de Pierre et la Cène. Le retable de l'autel des trépassés provient de l'ancien couvent des dominicains de Morlaix.


 

Région Bretagne
Département du Finistère
Préfecture: Quimper
Sous préfecture: Brest,Châteaulin et Morlaix
Villages du pays de Poher
Ce pays qui empiète sur la région du Finistère Centrale est dominée par les Monts d'Arrée, colonne vertébrale des plus vieilles montagnes du monde. C'est ici que les dinosaures ont la carapace en grès recouverte de bruyère et d'ajoncs et transpercée par des épines dorsales de schistes.Parfois, une brume surnaturelle enveloppe le marais tourbeux où les plus téméraires pousseront la porte de l'enfer jusqu'aux Montagnes Noires.

Huelgoat (Photo sur http://www.ffct.org) : au coeur des Monts d'Arrée, le village se dévoile dans son écrin paré d'ajoncs d'or et de bruyères roses. Dès la sortie de l'étang, à droite des énormes blocs granitiques qui forment le chaos du vieux moulin, un étroit sentier conduit à la grotte du diable, au théâtre de verdure, à la roche tremblante et au ménage de la vierge. Puis, en suivant l'allée violette et sa rivière d'argent vers le gouffre, le visiteur découvrira la mare aux fées, la grotte et le camp d'Artus d'époque gallo romaine.

Commana (Photo Georges Lecomte) : au premier plan de cet idyllique panorama, les prairies verdoyantes et les talus boisés donnent une véritable impression de fraîcheur. Au second plan, l’une des plus hautes collines du Léon, sur laquelle est délicatement posé le petit bourg, apparteant aux communes du patrimoine rural de Bretagne, dont le clocher s’élève majestueusement vers le ciel. Dominant le pays de leur hauteur, Commana et son clocher sont visibles de tous les alentours ; ils semblent être le phare de la région. En toile de fond, telle une muraille, se dressent les Monts d’Arrée.

Guerlesquin : c'est un village appartenant aux petites cités de caractère de Bretagne, situé à l'extrême ouest du département, à la porte du Parc Naturel Régional d'Armorique et en Finistère intérieur, aux confins de la Cornouaille, du Léon et du Trégor. Cette cité de caractère dispose d'un riche patrimoine : des maisons de style en bel appareillage de granit, une église au clocher Beau manoir, une prison seigneuriale du XVIIe siècle, des halles, des chapelles et bien d'autres curiosités.

 

La Toussaint est une fête joyeuse
C'est la fête de tous les Saints

La Toussaint
Prière de la Toussaint
Tu marcheras ta vie entière dans le brouillard ou la lumière
Et quand la course s’achèvera, Moi, Dieu, je t’ouvrirai les bras.
Seigneur, s’il m’arrive de chercher dans la nuit,
tous ceux qui m’ont quitté, fais que je les retrouve en Toi.
Seigneur, quand pèse sur moi, le poids des ans,
rappelle moi que tu m’attends.
Seigneur, en ce jour de Toussaint, sur ma route déjà longue,
fais moi retrouver la trace de ta présence.
Alors, avec les saints, mais aussi avec les miens, je chanterai :
" Loué sois-tu Seigneur. Toi, la Paix, la Joie, la Vie ! "

La Toussaint
Signification
Elle est dédiée à tous les saints. « Cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béatitude divine » (dom Robert Le Gall)3. Il s’agit donc de toutes les personnes, canonisées ou non, qui ont été sanctifiées par l’exercice de la charité, l’accueil de la miséricorde et le don de la grâce divine4. Cette fête rappelle donc à tous les fidèles, la vocation universelle à la sainteté5.
La Toussaint ne doit pas être confondue avec la Commémoration des fidèles défunts, fêtée le lendemain. Cette dernière est un héritage des lectures monastiques du « rouleau des défunts » : la mention des frères d’une abbaye, ou d’un ordre religieux, au jour anniversaire de leur décès. Elle a été inaugurée par Odilon, abbé de Cluny au XIe siècle.
Cependant, du fait qu’en France, le 1er novembre, jour de la Toussaint, est un jour férié, l’usage est établi de commémorer les morts ce jour au lieu du 2 novembre, comme le témoigne la tradition multi-séculaire de chandelles et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le XIXe siècle et le fleurissement, avec des chrysanthèmes, des tombes à la Toussaint (évènement particulièrement bien représenté dans le tableau La Toussaint du peintre Émile Friant) ; ces deux gestes symbolisant la vie heureuse après la mort.

La Toussaint
La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle l’Église catholique romaine honore tous les saints, connus et inconnus1. La Toussaint précède d’un jour la Commémoration des fidèles défunts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre, deux siècles après la création de la Toussaint
histoire
Cette fête a longtemps eu lieu après les fêtes de Pâques ou suite à la Pentecôte. Au Ve siècle, elle est célébrée en Syrie le vendredi de Pâques1. À Rome, au Ve siècle également, une fête en l’honneur des saints et martyrs était déjà célébrée le dimanche après la Pentecôte
Elle a remplacé la fête celte Samain, qui a lieu le 1er novembre de notre calendrier et correspond au début de l’année et de la saison sombre2. C’est une fête de passage, de transition, elle dure une semaine, trois jours avant et trois jours après. C’est à la fois le début de l’année nouvelle et la fin de celle qui s’achève. Elle est marquée par des rites druidiques, des assemblées, des beuveries et des banquets rituels. Elle a la particularité d’être ouverte sur l’Autre Monde (le sidh des Irlandais) et donc de favoriser le rapport des hommes avec les dieux. On la retrouve en Gaule sous le nom de Samonios (le mot désigne le mois qui correspond approximativement à novembre), attestée par le calendrier de Coligny.
Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire chrétien, le pape Boniface IV le consacra, le 13 mai 610, sous le nom de l’église Sainte-Marie-et-des-martyrs. Boniface IV voulait ainsi faire mémoire de tous les martyrs chrétiens dont les corps étaient honorés dans ce sanctuaire. La fête de la Toussaint fut alors fêtée le 13 mai, date anniversaire de la dédicace de cette église consacrée aux martyrs1,3.
C’est peut-être à partir du VIIIe siècle qu’elle est fêtée le 1er novembre, lorsque le pape Grégoire III dédicace, en l’honneur de tous les saints, une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome1.
Vers 830, le pape Grégoire IV ordonne que cette fête soit célébrée dans le monde entier1. Pour certains, c’est à l’occasion de cette décision, prise en 835, que la fête de la Toussaint est fixée au 1er novembre3.
Sur le conseil de Grégoire IV, l’empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l’empire carolingien

Fleurs de la Toussaint


 

Région Bretagne
Département du Finistère
Préfecture: Quimper
Sous préfecture: Brest,Châteaulin et Morlaix
Villages du pays de Cornouaille
La Cornouaille est une vaste région comprenant les deux tiers du département du Finistère. Au sud, la Basse Cornouaille maritime et touristique s'allonge tout en longueur. La Haute Cornouaille offre un paysage de demi montagnes avec ses bassins.C'est aussi le Pays Bigouden dont les origines demeurent assez obscures mais dont les traditions sont restées intactes.

Camaret s/Mer (Photo Christophe Vallat) : dans ce village, la maison du Patrimoine qui garde la mémoire de l’épopée sardinière retiendra en tout premier lieu l'attention. Deux siècles d’histoire permettent de mieux saisir le caractère de ce petit port breton. La rue de Reims, puis la rue de Dixmude gardent dans leur courbe caractéristique la marque des anciens fronts de mer. La Tour Vauban, qui veille sur le port, perpétue le génie militaire de Vauban. Une visite permettra de se replonger dans les temps troublés du XVIIe siècle au moment où la flotte anglaise menaçait Brest et la Bretagne.

Bénodet (Photo J.Y. Cosquer) : depuis le pont de Cornouaille qui enjambe l'Odet, sur les quais du port de plaisance ou sur la plage, le village côtier se livre avec tous ses contrastes. Sa situation lui vaut son nom en breton de "Tête de l'Odet ". Pendant tout le moyen âge, Bénodet servit d'avant port commercial à Quimper pour le trafic des céréales, vins, toiles, bois, poissons et autres matières de cabotage vers l'étranger.

Port Launay (Photo Herman Oosterlynck) : le village considéré parmi les villages de charme du Finistère, dans son écrin de verdure, se mire dans les eaux calmes de l'Aulne tranquille. Une fontaine Napoléonienne datant de 1867 égaye la place tandis que le long des quais, de nombreuses bâtisses de caractère témoignent de l'activité économique florissante qu'a connu la cité. La marée permettait en effet aux navires de remonter jusqu'au village, port d'échanges ouvert sur la mer et sur les terres.


 

Région Bretagne
Département du Finistère
Préfecture: Quimper
Sous préfecture: Brest,Châteaulin et Morlaix
Villages du pays de Cornouaille
La Cornouaille est une vaste région comprenant les deux tiers du département du Finistère. Au sud, la Basse Cornouaille maritime et touristique s'allonge tout en longueur. La Haute Cornouaille offre un paysage de demi montagnes avec ses bassins.C'est aussi le Pays Bigouden dont les origines demeurent assez obscures mais dont les traditions sont restées intactes.

Le Faou (Photo Herman Oosterlynck) : il faut flâner dans les rues et rejoindre la rue des Cendres pour admirer l'alignement des maisons en schiste et en granit ornées d'encorbellements du XVIe siècle. Au bout, l'église St Sauveur se reflète dans l'eau. Construit sur la rade de Brest, au fond de l'estuaire de la rivière, Le Faou est classé parmi les petites cités de caractère de Bretagne. Ce village est le passage obligé pour rejoindre la presqu'île de Crozon.

Pont Croix (Photo Office de Tourisme Pont Croix) : située à l'extrémité de la pointe ouest du Finistère, c'est une petite cité juchée sur un promontoire dominant le Goyen et classée parmi les petites cités de caractère de Bretagne. Elle a gardé d'un passé animé, des ruelles pavées qui dévalent vers la rivière et un pont à moulin mer. La cité conserve jalousement sa collégiale Notre Dame de Roscudon du XIIIe siècle, représentative d'une école d'architecture florissante dans les deux Cornouailles.

Landévennec (Photo Bernard Crenn) : tout au fond de la rade de Brest, au débouché de l'Aulne, une poignée de maisons blanches aux toits d'ardoise occupe la pointe d'une péninsule. La cité demeure aussi paisible et protégée qu'au temps où St Guénolé y fonda l'abbaye originelle. A coté de l'abbaye, le bourg a partagé ses tribulations. Il apparaît au bout de son éperon escarpé après une longue descente à travers bois. Minuscule et tranquille en hiver, il est plus animé l'été quand s'ouvrent les volets des résidences secondaires. L'église paroissiale au fin clocher ajouré qui date du XVIIe siècle, abrite quelques statues et panneaux de bois anciens, ainsi qu'un grand tableau de la Cène, rescapé du réfectoire des moines. Entourée d'un charmant cimetière marin, elle fait face au mouillage de Port Maria où la marée découvre de larges étendues de vase.